L'elchertoise
Quel plaisir.
Enfin de retour à la compétition après 3 mois et demi sans mettre un dossard. Pour ma première compétition de l'année, j'avais fait le choix d'un trail en Belgique, à Nobressart où j'avais couru une allure libre fort sympathique.
Au programme donc, un beau trail de 24 km avec 500 m de D+.
Comme seuls les belges savent le faire, une ambiance extraordinaire :
Café
croissant offert au retrait des dossards; départ collectif avec le long
(44 km), un parcours original bien balisé. avec juste 1 seule possibilité de s'égarer. A
l'arrivée, douche offerte (une bâche plastique tendue dans la cour de
l'école, un tracteur, une citerne, et 3 pommes de douche), une pasta
party et une bonne bière. Le tout pour seulement 3 € ! En plus, on ne vous embête pas avec une licence ou comme en France, un triathlète ne peut participer à une course.
Je fais donc le déplacement avec Michaël MANDELLI, que je n'ai pas vu depuis le mois de juillet. J'ai réussi à le débaucher pour cette sortie. Une première pour lui. Il vient faire une sortie longue et m'accompagner : un lièvre de luxe.
Après un départ plutôt lent, les pulsations se mettent rapidement en route dés les premiers dénivelés. L'ensemble du parcours est roulant et ne présenta aucune difficulté avec quelques passages boueux ou humide, de beaux passages dans les sapinières et un bel étang à contourner.
Michaël m'accompagne donc et m'impose une allure. En effet, nous sommes en tête mais un concurrent nous colle à 15-20 m et je n'arrive pas à le décrocher. Chose bizarre, après toutes mes sorties et mes séances en côte cet hiver, je n'arrive pas à allonger et à suivre MIKA. Il marche même par moment pour m'attendre. Ais je trop donné ces dernières semaines ? Vers le 17°, je lui dit de partir pour faire sa course; mais dans une belle descente, le belge qui nous suit depuis 1h15 revient sérieusement sur moi et me double. Le rythme imposé avec un moment de faiblesse de ma part me fait décrocher. Mais dans sa précipitation, il s'égare et rejoint Mika parti du mauvais coté. Moi, je suis sur le bon chemin, c'est marécageux et il y a un ruisseau à traverser. Je m'inquiète un peu car dans une longue ligne droite je ne vois ni Mika ni cet autre concurrent. Je pense effectivement qu'ils ont du s'égarer. Au 21°, une bombe revient sur moi : c'est Mika. Il m'annonce que je suis 2° avec 150 m d'avance. Je m'accroche mais le belge me prends 50m et malgré tous mes efforts, je n'arriverai pas à le rejoindre. Je termine donc 3° en 1h45, suivi d'un autre ardennais, Patrick ENRION.